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Êîäèðîâêà:

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An Hour of Poetry
, 29.05.2014


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(476 .)
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Pierre de Ronsard
(1524­1585)


ODE XVII. A LA FORET DE GASTINE

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CouchÈ sous tes ombrages vers Gastine, je te chante Autant que les Grecs par leurs vers La forest d'Erymanthe. Car malin, celer je ne puis A la race future De combien obligÈ je suis A ta belle verdure : Toi, qui sous l'abris de tes bois Ravi d'esprit m'amuses, Toi, qui fais qu'Þ toutes les fois Me respondent les Muses : Toi, par qui de ce mÈchant soin Tout franc je me dÈlivre. Lors qu'en toi je me pers bien loin. Parlant avec un livre. Tes bocages soient tousjours pleins D'amoureuses brigades, De Satyres et de Sylvains, La crainte des Naiades. En toi habite dÈsormais Des Muses le collÕge. Et ton bois ne sente jamais La flame sacrilÕge.

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Nicolas Boileau
(1636­1711)


ART POèTIQUE

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Chant II ...Il faut que le coeur seul parle dans l'ÈlÈgie. L'Ode, avec plus d'Èclat et non moins d'Ènergie, èlevant jusqu'au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux. Aux athlÕtes dans Pise elle ouvre la barriÕre, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carriÕre, MÕne Achille sanglant aux bords du SimoÎs, Ou fait flÈchir l'Escaut sous le joug de Louis. TantÒt, comme une abeille ardente Þ son ouvrage, Elle s'en va de fleurs dÈpouiller le rivage : Elle peint les festins, les danses et les ris ; Vante un baiser cueilli sur les lÕvres d'Iris, Qui mollement rÈsiste, et, par un doux caprice, Quelquefois le refuse afin qu'on le ravisse. Son style impÈtueux souvent marche au hasard Chez elle un beau dÈsordre est un effet de l'art. Loin ces rimeurs craintifs dont l'esprit flegmatique Garde dans ses fureurs un ordre didactique, Qui, chantant d'un hÈros les progrÕs Èclatants, Maigres historiens, suivront l'ordre des temps !

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Nicolas Boileau

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(1734) ? , ! ? , ; . ! ; ! : .

L'ODE SUR LA PRISE DE NAMUR (1693)

Quelle docte et sainte ivresse Aujourd'hui me fait la loi? Chastes Nymphes de Permesse, N'est-ce pas vous que je voy ? Accourez, Troupe scavante, Des sons que ma Lyre enfante Ces arbres sont rÈjouis. Marquez-en bien la cadence ; Et vous, Vents, faites silence : Je vais parler de Louis.

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Dans ses chansons immortelles, Comme un aigle audacieux, Pindare Ètendant ses aisles, Fuit loin des vulgaires yeux. Mais, Ò ma fidele Lyre, Si, dans l'ardeur qui m'inspire, Tu peux suivre mes transports ; Les chesnes des monts de Thrace N'ont rien oÝi que n'efface La douceur de tes accords. <...>

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Nicolas Boileau

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Mathew Prior (1664­1721)

L'ODE SUR LA PRISE DE NAMUR (1693)

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AN ENGLISH BALLAD IN ANSWER TO MR. DESPREAUX'S PINDARIQUE ODE ON THE TAKING OF NAMUR (1695) Some Folks are drunk, yet do not know it: So might not Bacchus give You Law? Was it a Muse, O lofty Poet, Or Virgin of St. Cyr, You saw? Why all this Fury? What's the Matter, That Oaks must come from Thrace to dance? Must stupid Stocks be taught to flatter? And is there no such Wood in France? Why must the Winds all hold their Tongue? If they a little Breath should raise; Would that have spoil'd the Poet's Song; Or puff'd away the Monarch's Praise? Pindar, that Eagle, mounts the Skies; While Virtue leads the noble Way: Too like a Vulture BOILEAU flies, Where sordid Interest shows the Prey. When once the Poet's Honour ceases, From Reason far his Transports rove: And BOILEAU, for eight hundred Pieces, Makes LOUIS take the Wall of Jove.

Quelle docte et sainte ivresse Aujourd'hui me fait la loi? Chastes Nymphes de Permesse, N'est-ce pas vous que je voy ? Accourez, Troupe scavante, Des sons que ma Lyre enfante Ces arbres sont rÈjouis. Marquez-en bien la cadence ; Et vous, Vents, faites silence : Je vais parler de Louis.

!

Dans ses chansons immortelles, Comme un aigle audacieux, Pindare Ètendant ses aisles, Fuit loin des vulgaires yeux. Mais, Ò ma fidele Lyre, Si, dans l'ardeur qui m'inspire, Tu peux suivre mes transports ; Les chesnes des monts de Thrace N'ont rien oÝi que n'efface La douceur de tes accords. <...>


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(1711­1765)


1747 , , , ! ; ; . , , : ! ! ,

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. . (1717­1777)

III

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. . (1765­1813)
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II

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Voltaire
(1694­1778)


GALIMATIAS PINDARIQUE. SUR UN CARROUSEL DONNè PAR L'IMPèRATRICE DE RUSSIE (1766)

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Sors du tombeau, divin Pindare, Toi qui cÈlÈbras autrefois Les chevaux de quelques bourgeois Ou de Corinthe ou de MÈgare ; Toi qui possÕdes le talent De parler beaucoup sans rien dire : Toi qui modules savamment Des vers que personne n'entend Et qu'il faut pourtant qu'on admire

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Mais commence par oublier Tes petits vainqueurs d'Elide ; Prends un sujet moins insipide ; Viens cueillir un plus beau laurier, Cesse de vanter la mÈmoire Des hÈros dont le premier soin Fut de se battre Þ coup de poing Devant les juges de la Gloire.

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La Gloire habite de nos jours Dans l'empire d'une amazone ; Elle la possÕde, et la donne : Mars, ThÈmis, les Jeux, les Amours, Sont en foule autour de son trÒne. Viens chanter cette Thalestris Qu'irait courtiser Alexandre. Sur tes pas je voudrais m'y rendre, Si je n'Ètais en cheveux gris.

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. . (1783­1852)

(1814)

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(1743­1816)


(1779) , , ; , , . ; ; , , , ; , . , , , . -- ; -- ; -- ; -- ; -- ; , . <...>

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. . (1799­1837)

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XXXII ! ? : « , , , : , !» - , , , : , ? - . ! « , ,

. . (1889­1966)

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XXXIII , ...» - ! , , ; ? , ! « » ? - « ; ; ...» , : .


Percy Bysshe Shelley
(1792­1822)


ODE TO THE WEST WIND

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I O Wild West Wind, thou breath of Autumn's being Thou from whose unseen presence the leaves dead Are driven like ghosts from an enchanter fleeing, Yellow, and black, and pale, and hectic red, Pestilence-stricken multitudes! O thou Who chariotest to their dark wintry bed The wingÕd seeds, where they lie cold and low, Each like a corpse within its grave, until Thine azure sister of the Spring shall blow Her clarion o'er the dreaming earth, and fill (Driving sweet buds like flocks to feed in air) With living hues and odours plain and hill; Wild Spirit, which art moving everywhere; Destroyer and preserver; hear, O hear!

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V

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V

Make me thy lyre, even as the forest is: What if my leaves are falling like its own? The tumult of thy mighty harmonies

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Will take from both a deep autumnal tone, Sweet though in sadness. Be thou, Spirit fierce, My spirit! Be thou me, impetuous one! Drive my dead thoughts over the universe, Like wither'd leaves, to quicken a new birth; And, by the incantation of this verse, Scatter, as from an unextinguish'd hearth Ashes and sparks, my words among mankind! Be through my lips to unawaken'd earth The trumpet of a prophecy! O Wind, If Winter comes, can Spring be far behind?

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John Keats
(1795­1821)


ODE ON A GRECIAN URN

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II Heard melodies are sweet, but those unheard Are sweeter; therefore, ye soft pipes, play on; Not to the sensual ear, but, more endear'd, Pipe to the spirit ditties of no tone: Fair youth, beneath the trees, thou canst not leave Thy song, nor ever can those trees be bare; Bold Lover, never, never canst thou kiss, Though winning near the goal yet, do not grieve; She cannot fade, though thou hast not thy bliss, For ever wilt thou love, and she be fair!

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II , , , , , , . , , , . , , , -- , , .

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V <...> When old age shall this generation waste, Thou shalt remain, in midst of other woe Than ours, a friend to man, to whom thou say'st, «Beauty is truth, truth beauty, -- that is all Ye know on earth, and all ye need to know.»

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V <...> , « -- --

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(1891­1938)
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. . (1893­1930)


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. . , . , , ; . . , , . , . 1827 .

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A. H. , , , ? . - , . , . , . 1916 .

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(1892­1941)


(1927) , - ! , , , - !

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