Äîêóìåíò âçÿò èç êýøà ïîèñêîâîé ìàøèíû. Àäðåñ îðèãèíàëüíîãî äîêóìåíòà : http://www.eso.org/~hboffin/images/page_20121109.pdf
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Le Soir Vendredi 9 novembre 2012

SCIENCES&SANTè
Henri et les papillons cosmiques
UNIVERS Un astronome belge perce le mystÕre des nÈbuleuses planÈtaires et leurs Èjections de matiÕre PSYCHO

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Il n'y a pas d'Áge pour apprendre

pour ? Quelle T rop vieuxQuandapprendrecela, Phiblague ! on lui dit lippe Rast, un psychologue suisse qui

vous y trompez pas parlent bien N enomespour dÈcrire planÈtaire

! Si les astrode nÈbuleuse ces Ètranges « boules » dissÈminÈes dans l'univers, ils font en fait rÈfÈrence... Þ des nuages de matiÕre provenant d'une Ètoile. « Ces nÈbuleuses planÈtaires sont en fait des enveloppes lumineuses de gaz autour de naines blanches : des Ètoiles semblables au Soleil. þ la fin de leur vie, ces astres expulsent leurs enveloppes externes et commencent Þ perdre de la masse », prÈcise-t-on Þ l'ESO, l'Observatoire austral europÈen. Cette association scientifique intergouvernementale europÈenne rassemble quinze pays, dont la Belgique, un de ses Etats fondateurs, exploite notamment le VLT (Very Large telescope) au Chili, le plus grand tÈlescope optique de la planÕte. Cela permet au chaud noyau interne

de l'Ètoile de rayonner intensÈment, et au cocon de gaz s'Èchappant vers l'extÈrieur de briller, formant ainsi une nÈbuleuse planÈtaire. Toutefois, ces nÈbuleuses ne sont pas toujours bien « rondes ». Certaines, comme Fleming 1, prÈsentent une structure symÈtrique rappelant des ailes de papillon. Et elles Èmettent des jets de matiÕres. Pourquoi ? Comment ? En utilisant le VLT, Henri Boffin, un ancien de l'Observatoire royal de Belgique passÈ Þ l'ESO voici plusieurs annÈes, a pu percer le secret de ces nÈbuleuses. Ses dÈcouvertes confirment une thÈorie longuement dÈbattue sur l'origine de l'aspect spectaculaire et symÈtrique de la matiÕre ÈjectÈe dans l'espace et qui lui vaut une publication de ses travaux dans la prestigieuse revue scientifique Science. «Au terme d'une quinzaine d'observa-

L'astronome belge Henri Boffin remonte aux origines des nÈbuleuses planÈtaires. © ESO

tions rÈalisÈes avec le VLT, nous avons tout d'abord pu montrer que les nÈbuleuses qui n'ont pas une forme d'une boule bien rÈguliÕre Ètaient formÈes au dÈpart non pas d'une mais bien de deux Ètoiles en interaction l'une avec l'autre, nous explique-t-il. Dans le cas de Fleming 1, situÈe dans la constellation du Centaure, que nous avons longuement ÈtudiÈ, nous avons mÉme pu prÈciser que ces deux Ètoiles tournaient l'une autour de l'autre en 1,2 jour Þ peine. Cela signifie qu'elles sont trÕs proches l'une de l'autre. Ce qui

est aussi une rÈvÈlation. Jusqu'Þ prÈsent, les astronomes pensaient que ces Ètoiles binaires mettaient des dizaines d'annÈes pour tourner l'une autour de l'autre, ce qui implique qu'elles sont nettement plus ÈloignÈes. » L'existence d'une paire d'Ètoiles au coeur de cette nÈbuleuse est indispensable pour expliquer la structure observÈe par Henri Boffin. L'interaction entre les deux astres proches a transformÈ le systÕme en une vÈritable toupie oscillante en rotation. C'est ce mouvement qui affecte le comportement de toute la matiÕre qui s'Èchappe des pÒles du systÕme, y compris les fameux « jets » de matiÕre. Bref, jusqu'Þ prÈsent on s'Èmerveillait devant ces papillons cosmiques. GrÁce aux travaux publiÈs aujourd'hui, on remonte Þ leur origine.
CHRISTIAN DU BRULLE

travaille actuellement au Canada rÈagit au quart de tour. « La facultÈ d'apprentissage de l'Étre humain n'est pas fonction de l'Áge, ditil. Qu'une personne ÁgÈe soit capable ou non d'apprendre quelque chose de nouveau rapidement dÈpend plutÒt de son vocabulaire et de sa mÈmoire de travail. » Pour se forger cet avis, Philippe Rast s'appuie sur une Ètude zurichoise. Plus de 330 personnes ÁgÈes de 66 Þ 81 ans yont passÈ divers tests cognitifs. L'Ètendue de leur vocabulaire, les performances de leur mÈmoire de travail et la vitesse de traitement de leur cerveau ont notamment ÈtÈ examinÈes. Les volontaires ont ensuite dØ Ètudier de nouveaux mots : 27 mots au total, prÈsentÈs chacun pendant deux secondes sur un Ècran. Ils devaient ensuite se souvenir d'un maximum de mots. Cette procÈdure a ÈtÈ rÈpÈtÈe cinq fois, afin d'Ètablir ce que l'on appelle une performance d'apprentissage. Il en est ressorti que l'Áge des sujets n'avait aucune incidence sur cette performance. « Il y avait bien sØr des diffÈrences d'une personne Þ l'autre. Mais les personnes qui possÈdaient dÈjÞ un vocabulaire Ètendu et une bonne mÈmoire de travail ont particuliÕrement bien rÈussi l'exercice », constate-t-il. Avis aux amateurs de mots croisÈs et autres joueurs de scrabble ! C.D.B.