Une n–¿buleuse dâÀÙOrion âÀÜd–¿stock–¿eâÀÝ

Il y a quelques mois, cette image n'existait pas. Les clich–¿s contenant les informations n–¿cessaires pour la cr–¿er –¿taient perdus dans un immense amonc–Rlement de donn–¿es stock–¿es par l'Observatoire europ–¿en austral (ESO). C'est l'amateur russe Igor Chekalin qui les a rassembl–¿es afin de produire cette vue impressionnante de la n–¿buleuse d'Orion (M42), dans le cadre du concours photo ESO's Hidden Treasures 2010.

Ce n'est pas la premi–Rre fois que des donn–¿es d'observatoires professionnels sont trait–¿es par des amateurs. L'Am–¿ricain Robert Gendler avait ainsi d–¿j–Š produit un clich–¿ de la n–¿buleuse d'Orion obtenu avec le t–¿lescope de 1,5 m de l'ESO.

M42 a –¿t–¿ photographi–¿e gr–?ce au t–¿lescope de 2,2 m de l'ESO –Š La Silla, au Chili. Les astronomes professionnels ont –¿tabli –Š partir de cette observation que les naines rouges (petites –¿toiles) de la n–¿buleuse rayonnent plus que ne le pr–¿voyait la th–¿orie.

La n–¿buleuse d'Orion, distante de 1500 ann–¿es-lumi–Rre, est la plus proche r–¿gion de formation d'–¿toiles.

Philippe Henarejos, le 19 janvier 2011