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Deep Impact | Ciel et Espace
 
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Accueil > †À la une > Deep Impact

Couverture Magazine

N° 423 - 08/2005

Edito
  • Page 8
    Mission Deep Impact : succ†ès total !
  • Page 14
    Quand les plan†ètes jouaient au billard...
  • Page 18
    Tout l'Univers dans un ordinateur
  • Page 22
    Pour trouver la plan†ète, observez l'anneau
  • Page 30
    Michael Griffin : "Aucune garantie" aux partenaires de l'ISS
  • Page 32
    Sur Titan, les volcans crachent de la glace
  • Page 36
    Collisions en s†érie autour de V†éga
  • Page 40
    L'†étrange Univers de Monsieur Hawking
  • Page 52
    Communication extraterrestre : La m†éthode du s†émaphore
  • Page 56
    Robert Gendler : Photographe officiel des stars
  • Page 64
    Poussi†ère lunaire : La Nasa en fait des tonnes
  • Page 90
    Les faces cach†ées du Soleil
  • Page 96
    Qu'est-ce que l'expansion de l'Univers ?
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Poussi†ère lunaire : La Nasa en fait des tonnes

Les combinaisons des astronautes qui ont march†é sur la Lune ne retrouveront jamais leur blancheur originelle : la poussi†ère lunaire y reste vigoureusement accroch†ée. Aujourd'hui, la Nasa recherche des moyens de l'apprivoiser. C'est l'enjeu num†éro un pour r†éussir les prochaines missions habit†ées vers la Lune annonc†ées par George Bush.

ˆë Quand on marche sur cet †épais sol poudreux, on s'enfonce un peu de quelques centim†ètres, comme dans du sable doux. Ce sont des grains de poussi†ère fins comme du talc. Ils s'accrochent aux v†êtements et on les enl†ève difficilement. Les combinaisons deviennent tr†ès vite noires au niveau des chevilles. C'est un peu ennuyeux, mais cela ne nous a pas particuli†èrement pos†é de probl†ème." Edgar Mitchell, le pilote du module lunaire Apollo 14, n'a pas eu de fil †à retordre avec la poussi†ère lunaire. Pourtant, depuis que George Bush a annonc†é de nouvelles missions habit†ées sur la Lune pour 2015-2020, les colloques de la Nasa sur cette compagne collante et abrasive se multiplient. Car ces fines particules, dont les plus petites mesurent †à peine 1 ˆ²m, s'immiscent partout. Elles grippent les rouages des v†éhicules, encrassent les joints des combinaisons, resserrent les attaches des gants. Trois sorties †à la surface de la Lune, et les †équipements sont d†éj†à en piteux †état. Lors de la mission Apollo 17, en 1972, r†éparer un garde-boue fut m†ême essentiel †à Eugene Cernan et Harrison Schmitt pour poursuivre leur exploration en jeep. Avec une carte, des serre-joints et des morceaux de scotch, ils ont pu prot†éger leur moteur et eux-m†êmes de ce nuage pulv†érulent. De retour au module lunaire, apr†ès s'†être longuement †épousset†é et avoir retir†é son casque, Harrison Schmitt remarque : "†Ça sent la poudre, ici." Invisible, mais omnipr†ésente, elle est, par-dessus le march†é, †électrostatique et obscurcit rapidement viseurs, †écrans ou films photographiques. La ma†îtrise de cette composante est aujourd'hui la condition sine qua non pour r†éussir une nouvelle mission. D'autant que, si une base lunaire est install†ée, les astronautes y seront continuellement expos†és...


Myriam D†étruy

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Communication extraterrestre : la m†éthode du s†émaphore

Vous cherchez des petits hommes verts ? Guettez leur clin d'ŠÓil ! L'astronome fran†çais Luc Arnold propose un nouveau moyen de d†étection des civilisations extraterrestres. Inspir†ée d'une technique bien rod†ée, cette m†éthode originale pourrait †être mise en ŠÓuvre d†ès l'ann†ée prochaine.

Sans ce satan†é "bug informatique", Luc Arnold ne se serait sans doute jamais lanc†é sur la piste des extraterrestres. "Je travaillais alors sur les transits de plan†ètes extrasolaires, se souvient cet astronome de l'observatoire de Haute-Provence. J'essayais de simuler la fa†çon dont l'†éclat d'une †étoile chute au moment du passage devant elle d'une hypoth†étique Saturne. Or, un jour, ma plan†ète factice s'est retrouv†ée avec deux morceaux d'anneaux, l'un penchant †à gauche, l'autre †à droite. Sa courbe de lumi†ère †était si inhabituelle qu'elle m'a donn†é une id†ée : et si au lieu d'une plan†ète ronde, c'est un gigantesque triangle b†âti par une civilisation extraterrestre qui passait devant une †étoile ? Serait-on capable de l'identifier ?"
Le chercheur abandonne aussit†‡t ses Saturne num†ériques pour des objets aux formes bien moins naturelles. Il teste d'abord le triangle car "c'est une forme tr†ès †éloign†ée du cercle", celle dont le transit est a priori le plus facile †à diff†érencier d'un transit plan†étaire...


David Foss†é

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Sur Titan, les volcans crachent de la glace

La sonde Cassini a-t-elle rep†ér†é un volcan †à la surface gel†ée de Titan ? C'est ce que pensent les astronomes qui du m†ême coup tiendraient une explication †à la pr†ésence †énigmatique de m†éthane dans l'atmosph†ère du satellite de Saturne. Cette d†écouverte, si elle se confirme, en appellerait une autre : celle d'un oc†éan global †à moins de 100 km sous la glace.

Imaginez un ciel bouch†é, charg†é de nuages diffusant une faible lumi†ère orang†ée. L'ambiance, aussi lugubre qu'avant un orage, permet tout juste de contempler une †étendue sombre constell†ée de galets gel†és. Au loin, une colline claire aux pentes douces barre l'horizon. Le thermom†ètre affiche - 180 ˆC, vous †êtes sur Titan, le plus gros satellite de Saturne. †À 1,5 milliard de kilom†ètres du Soleil, dans cette p†énombre permanente, difficile de distinguer le panache blanc qui, de seconde en seconde, gonfle au sommet de la colline. Mais le grondement que diffuse l'†épaisse atmosph†ère d'azote ne laisse planer aucun doute : le volcan de glace vient d'entrer en †éruption...


Philippe Henarejos

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